Emile Zola arpente la
campagne ardennaise du côté de
Sedan, carnet en main,
prenant des notes et s'attachant à recueillir les
témoignages de ce qui allait devenir "La
Débâcle", avant dernier roman des
"Rougon-Macquart".
Bien qu'on lui ait reproché des
envolées lyriques, un allongement exagéré des
descriptions, on trouve dans son oeuvre de merveilleuses
"photographies" de la société française de l'époque, que
ce soit à la campagne et dans les bourgades de Beauce ( La Terre), dans
les corons du Nord ( Germinal), à la ville (
Le Ventre de Paris, Au Bonheur des Dames). On
commence aussi à se déplacer plus facilement. La patache
est abandonnée au profit du chemin de fer ( La Bête
Humaine). La guerre en tirera profit, sûrement
bien plus par les Prussiens que par les Français.